La valeur associé à un bien environnemental peut être reflétée par aucun comportement ni prix. C’est par exemple le cas de la valeur de leg, qui est en jeu lorsque l’on veut pouvoir utiliser un bien dans le futur ou que l’autre, en particulier nos descendants puissent profiter. On définit également la valeur d’existence comme une valeur attachée au maintien d’un bien indépendamment de ses usages présents ou futurs et cette valeur ne peut s’obtenir autrement qu’en demandant aux individus ce qu’ils en pensent.

L’évaluation  contingente est justement une méthode pour laquelle on s’adresse aux agents pour connaitre leur évaluation d’un bien environnemental, c’est une méthode de révélation des préférences. Pour cela, on leur demande combien ils seraient prêts à payer pour que ce bien soit conservé ou encore de combien ils voudraient être dédommagés si ce bien disparaissait. On dénomme ces sommes le consentement à payer et le consentement à recevoir. On peut demander la même chose pour une pollution, et on peut même le demander pour plusieurs niveaux de pollution, ou plusieurs niveaux d’utilisation du bien environnemental.
 
Cette méthode permet d’avoir une évaluation pour l’individu de la valeur du bien, qui plus est déjà dans une unité permettant la comparaison avec d’autres évaluations, puisqu’elle est en unités monétaires. Elle est cependant sujette à de nombreuses critiques.